Le télétravail, une alliance d’efficacité et d’éco-citoyenneté
Selon le WWF, un salarié qui travaille une journée sur ordinateur dans son entreprise consomme en moyenne l’équivalent de 80 ampoules électriques et émet autant de gaz à effet de serre que s’il avait parcouru 9 km en voiture.
Télétravailler pour moins polluer
La dernière enquête sur la mobilité en 2018 conclut que les déplacements en France dont l’origine ou la destination est liée à une activité professionnelle locale représentent 57% des émissions de gaz à effet de serre produites entre le lundi et le vendredi.
Selon l’ADEME, télétravailler permettrait donc de réduire de 30% l’impact environnemental négatif.
Une étude de Régus, une société qui propose des espaces de coworking, estimait en 2017 que chaque année 100 millions d’heures de travail pourraient être économisés tandis que 7 millions de tonnes de gaz à effet de serre ne seraient pas émises.
Le télétravail pour gagner en efficacité
Selon une étude d’Ifop, 29% des salariés en France auraient pratiqué le télétravail en 2018. Parmi eux, 77% se disent être satisfaits de cette possibilité de travailler de chez eux. La majorité voient dans le télétravail un moyen de gagner en efficacité, en énergie et en productivité.
4 dirigeants sur 5 et 9 salariés sur 10 se trouvent plus efficaces dans l’aboutissement de leurs tâches. Avec des salariés plus motivés et une réduction de l’absentéisme, le télétravail permet à une entreprise d’avoir un avantage concurrentiel.
Jusqu’en 2030, le travail à domicile et le coworking rapporteraient ainsi jusqu’à 123 milliards d’euros à la France.
Télétravailler devient plus facile avec la nouvelle loi
Avec la nouvelle ordonnance Macron de 2018, il n’est plus nécessaire de modifier le contrat de travail si l’on souhaite télétravailler. Ce type de conditions de télétravail est régi de manière informelle, à travers un simple échange d’email par exemple. Le code du travail favorise le télétravail qui peut être ponctuel. Désormais, l’employeur a même l’obligation de motiver son refus d’accorder le télétravail à ses salariés.