I4CE : l’Institut de recherche sur l’économie du climat
L’I4CE, pour Institute for Climate Economics, est un think tank français consacré à la recherche sur l’économie du climat. Fondé en 2015, à l’initiative de la Caisse des dépôts et de l’Agence française de développement, il reprend les activités de recherche de la filiale « Climat » de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
L’Institut a pour objectif de faire intégrer les impératifs de lutte contre le changement climatique dans les politiques économiques. Il publie régulièrement des rapports, synthèses et recommandations pour contribuer au débat et à l’élaboration de projets économiques liés au climat. Ses analyses s’adressent tant aux gouvernements et collectivités qu’aux entreprises et institutions financières.
Vers une transition bas carbone des sociétés
La priorité de l’I4CE est de documenter et soutenir les investissements qui permettent de réaliser une transition énergétique durable des sociétés. Le think tank incite les institutions financières publiques à orienter au mieux leurs investissements et programmes d’aide au développement vers des projets et entreprises qui luttent contre le changement climatique. L’Institut plaide également pour une réglementation financière plus stricte afin d’accélérer la transition énergétique des banques, assurances et entreprises cotées en bourse.
Mettant la décarbonation au cœur de la transition énergétique, l’I4CE accompagne le développement du label bas-carbone, nouveau système de certification en France.
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5 propositions de l’I4EC en 2019
En mai 2019, l’I4CE et quatre autres think tanks français appellent les pays et institutions intergouvernementales à relever le défi énergétique et climatique en Europe. L’I4CE propose notamment à l’Union européenne :
- d’adopter de nouveaux objectifs de réduction d’émissions de carbone de long-terme, à l’horizon 2040 et 2050, et de réviser ceux pour 2030,
- de doter l’UE d’un « corridor de valeurs sociales du carbone », c’est-à-dire de reconnaître et classer les incidences positives qu’ont les mesures de réductions d’émissions de carbone,
- d’harmoniser les politiques énergie-climat de l’UE pour neutraliser les interactions contre-productives et inciter le maximum de secteurs à se décarboner,
- de mettre les institutions financières de l’UE et la réglementation financière au service du climat,
- d’évaluer régulièrement les progrès réalisés dans le financement de la transition, grâce à la mise en place d’un Observatoire de la finance climat.
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